Luc-Alain Giraldeau, Département des sciences biologiques, UQAM
25 septembre à 15h au DS-1950
Il suffit de parcourir les thèmes abordés dans les conférences passées de l’ISC pour constater que ses préoccupations cognitives sont presqu’exclusivement humaines. Dans ce contexte, parler de cognition animale pourra sans doute en étonner plusieurs. Pourtant, si l’on admet que la cognition est essentiellement un phénomène d’assimilation, de transformation et de mémorisation d’information dans un système nerveux en vue de son éventuel usage au cours des activités comportementales, alors tous les animaux dotés de systèmes nerveux possèdent forcément des systèmes de cognition. Mais quel intérêt cela peut-il avoir pour la cognition humaine ?
Un part importante de l’intérêt pour la cognition tant humaine qu’animale repose sur une logique d’habileté cognitive, on a ou on n’a pas telle capacité. J’ai développé une approche fondée sur la décision plutôt que l’habileté ; l’animal décide ou non d’exprimer un système cognitif. Par exemple, ce n’est pas tant qu’il est incapable d’apprendre, mais bien que dans la situation donnée, il choisi de ne pas le faire. J’illustre mon approche avec des exemples d’apprentissage solitaire et en groupe. Le pari est que cette approche pourrait éclairer la recherche sur la cognition humaine.
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